Travailler en Indonésie (et Bali): conseils (visa, budget..) et témoignages

L’expatriation peut être motivée par une offre d’emploi alléchante, ou par une pays attirant pour une installation réussie. L’Indonésie combine ces deux points, avec une communauté française présente en masse . Reste que le pays est grand, et que vivre en expatrié à Jakarta n’est pas la même chose que de le faire à Bali. Comment s’installer ? A suivre, toutes nos infos.

L’Indonésie : la 10ème puissance économique mondiale


Si vous en étiez resté aux rizières à perte de vue, il va falloir sortir cette idée là de votre tête. Partir vivre à Jakarta, c’est se plonger dans une économie en plein boom, bien loin des clichés véhiculés par la vieille Europe, puisqu’elle se place maintenant juste derrière la France et la Grande-Bretagne…

A ce rythme là, le G5 n’est pas très loin. Reste qu’une grande majorité de la population reste très pauvre. Les bénéfices ne sont donc pas répartie de la même façon entre tous… Cela n’empêche pas la consommation intérieure d’être importante. Le salaire moyen est ainsi très bas dès lors que l’on est sans diplôme ou sans expérience.

Visa et permis de travail


Les formalités administratives ne sont pas de tout repos pour qui souhaite s’installer en Indonésie pour une période longue (+ de 3 mois). Même pour y passer une semaine de vacances, il faut un visa. Celui-ci est délivré dès l’arrivée et coûte 30 USD.

Avec, il n’est pas possible de rester plus d’un mois dans le pays, sauf à le renouveler, pas plus d’une fois, à condition d’avoir un sponsor sur place et d’effectuer les démarches au moins 10 jours avant la date d’expiration.

Le visa touristique

Pour les séjours qui doivent durer 2 mois, il faut faire les démarches avant de partir, à l’ambassade. Si cela prend du temps, ça en fait quand même gagner un peu sur place. Attention : une fois sorti du pays, le visa n’est plus valable. Pour y ré-entrer, il faudra en demander un nouveau.

Si votre but est de travailler en Indonésie, ce n’est pas ce visa là qu’il vous faut, mais plutôt un de visite, de retraite ou d’affaire selon vos projets et votre situation.

Dans tous les cas, mieux vaut s’assurer avant de partir que la date d’expiration de son passeport est assez éloignée (au moins 1 an) et qu’il y reste des pages de libre pour les tampons de l’immigration.


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  2. Travailler en Malaisie.

Le visa Kunjungan (dit « de visite »)

Il va permettre de rester un peu plus longtemps en Indonésie. Il ne s’agit pas là d’aller faire le touriste, mais de se rendre dans le pays pour par exemple visiter sa famille, ou aller étudier à l’université.

Il est valable 6 mois, à condition d’avoir un garant sur place (résident local ou établissement scolaire). Il faut présenter une lettre de sa part l’attestant, écrit en indonésien.  Petite contrainte supplémentaire : il faut aller le faire renouveler chaque mois.

Y aller pour prendre sa retraite

Les plus de 55 ans qui ont les moyens financiers de leurs ambitions peuvent demander un visa de retraite. Il se demande dans son pays d’origine, à l’ambassade ou dans un consulat. Une fois obtenu, vous avez 3 mois pour vous rendre en Indonésie sinon il n’est plus valable.

Demander un visa pour les affaires

Attention : ce n’est pas avec lui qu’on va pouvoir répondre à une offre d’emploi en Indonésie quand on est étranger. Il ne donne pas le droit de travailler ni de recevoir un salaire. Il permet juste de pouvoir mener ses affaires à bien en se rendant sur place.

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Il existe en version entrée unique, ou en version entrées multiples. Valable 1 mois, il peut être prolongé 2 fois pour le premier, et quatre fois pour le second. Attention, de nouvelles formalités seront obligatoires pour les renouvellements 3 et 4 : le ministère de la justice devra donner son autorisation.

Travailler dans le pays : préparez-vous, ce n’est pas simple


C’est sur : ce n’est pas l’endroit le plus simple pour s’expatrier, que l’on soit européen ou non. Pour arriver à vos fins, il faudra prendre votre mal en patience. Heureusement, une grosse part des formalités va incomber à la personne qui vous a embauchée. Attention : tant qu’elles ne sont pas terminées, vous n’avez en principe pas le droit de commencer à exercer votre métier.

Sans cette aide là, il faudra payer quelqu’un dont c’est le métier pour arriver au bout du process car il est difficile de s’y retrouver dans ce magma de papiers et de règlements qui ferait presque passer l’administration française pour Disneyland. Et puis, il y a la corruption, presque systématique…

Et nous vous conseillons de ne pas vous tromper d’employeur : si les choses se passent mal et que vous êtes amenés à le quitter, il faudra tout recommencer à zéro !

Partir en famille

Là encore, cela n’a rien d’évident. Pour parer à toute éventualité, pensez bien, pour vos enfants mineurs, qu’il est préférable qu’ils aient leur propre passeport, et non pas qu’ils soient ajoutés sur celui des parents. Assurez-vous aussi que chaque passeport de la famille va rester valable encore au moins 1 an 1/2.

Sans ce délai, il ne sera pas possible de demander un permis de séjour temporaire, appelé là-bas visa KITAS. Si votre but est d’effectuer un rapprochement de conjoint, il faudra obligatoirement être marié.

Résider temporairement en Indonésie



La carte de résident est un petit trésor et permet de rester jusqu’à 5 ans sur le territoire indonésien. Tous ceux qui veulent travailler dans le pays ne l’auront pas. Seuls ceux qui sont reconnus d’un intérêt certain pour l’Indonésie seront éligibles : les chercheurs, les scientifiques, les enseignants…

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De la même façon, embaucher un étranger n’a rien d’évident pour un employeur local. Si on trouve des offres d’emplois principalement dans l’immobilier, la restauration ou l’hôtellerie, des secteurs ou les français sont très présents, il va falloir que les entrepreneurs apportent la preuve qu’ils ne pourrait pas fonctionner sans vous !

Et pas question d’avoir d’autres tâches que celles qui sont mentionnées dans le permis de travail, au risque de devoir rentrer à la maison illico presto. Faites ainsi attention aux cartes de visites, qui pourraient être utilisées comme preuve contre vous !

KITAS = liberté ?

Et bien non ! Si vous avez l’intention de quitter le pays pour aller faire un peu de tourisme par exemple, et bien il faudra en demander l’autorisation et obtenir un bon de sortie auprès du bureau de l’immigration ! Dans le cas contraire, rien ne dit qu’on vous autorisera à entrer de nouveau.

Ne pas oublier de faire les renouvellements nécessaires en cas d’expiration du visa pendant la période de sortie. Il serait dommage d’avoir à tout recommencer pour un simple oubli de date !

Enfin, sachez que pour vive tranquillement en Indonésie, le KITAS ne suffit pas. Il faut avoir avec soi son certificat d’inscription pour les résidents temporaires, son certificat du lieu de résidence (sauf à Jakarta), son certificat STM (qui s’obtient auprès de la police de son lieu d’habitation) et son permis de conduire indonésien si vous avez l’intention d’avoir une voiture sur place.

La réglementation indonésienne : un univers impitoyable

Le pire, c’est que de nouvelles lois viennent souvent tout bouleverser, et pas dans un souci de choc de simplification : c’est plutôt tout le contraire. D’où la nécessité, à Bali ou ailleurs, d’avoir à ses côtés un professionnel qui a l’habitude de ces choses là. Sinon, préparez-vous à vous arracher les cheveux…

Travailler à Bali



L’île du sourire est parfaite pour passer des vacances, mais l’est-elle aussi pour y travailler et pour y vivre au quotidien ? Si vous cherchez du travail sur place, c’est dans le tourisme que vous aurez le plus de chances d’en trouver : c’est de loin la principale ressource économique de l’île. Parmi les autres secteurs susceptibles d’embaucher, citons aussi l’enseignement (l’école française) et l’industrie du textile.

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Soyons francs : les expatriés auront du mal à y trouver du travail. Ceux qu’on peut croiser sur les routes ou dans les bars sont ici pour le fun, et n’ont pas besoin de travailler. Et puis, les salaires pour des jobs non qualifiés sont très bas. Avant de vous lancer dans l’aventure, demandez-vous si vous êtes prêts à vivre avec 200 euros par mois.

Les écueils à passer

Pourquoi le travail est une denrée rare pour les étrangers ? Parce que le salaire est faible, qu’il faut obligatoirement parler anglais, que l’obtention du permis de travail est un combat épuisant, et qu’il y a des taxes importantes à payer chaque année au gouvernement.

La seule chance de bien vous en sortir, en tant qu’expatrié, c’est d’avoir des compétences qui font que toutes les portes vont s’ouvrir (et les diplômes allant avec). Si vous êtes un agriculteur ou un ouvrier du bâtiment, laissez-tomber. Mais vous avez aussi le droit de vous accrocher.

Nos conseils pour décrocher un job


Si malgré tout vous voulez allez au bout de votre rêve, il y a quand même des moyens de trouver du travail à Bali. La mutation professionnelle est le plus simple d’entre tous, encore faut-il travailler pour une entreprise qui a une filiale la bas.

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Mais comme partout dans le monde, c’est la candidature spontanée qui a des chances de fonctionner. Il va falloir en faire un paquet pour qu’il y en est une qui fonctionne, mais à l’impossible nul n’est tenu.

Autres vecteurs : les petites annonces dans les journaux locaux et sur le net, le bouche à l’oreille (d’où la nécessité d’être sympa et de savoir développer très vite son réseau sur place).

Pourquoi aller s’expatrier à Bali ?

Et pourquoi pas ? L’Asie deviendra bientôt le premier employeur de cadres du monde, et c’est une bonne formation pour les jeunes diplômés. Dans ces pays, le développement est si rapide, qu’il y a forcément des places à prendre pour les aventuriers.

Nos conseils pour vous en sortir dans un premier temps :

  • Avoir des notions d’indonésien (toujours très apprécié) en plus d’un anglais parfait.
  • Ne pas avoir peur de commencer par un stage : beaucoup l’ont fait, et ça débouche parfois sur une proposition d’embauche.
  • Postulez à des annonces dans un secteur que vous maîtrisez.

Quel budget pour vivre à Bali ? Quelles conditions de travail ?

Tout va dépendre de vos besoins, et de votre train de vie. On peut s’en sortir avec 300 euros par mois, à condition de n’être pas trop regardant sur l’hébergement. Mais avec ce budget, il faudra laisser vos habitudes occidentales au vestiaire, et vivre comme un local. La nourriture, elle, est vraiment peu cher et de qualité. Vous arriverez à manger équilibrer avec un petit budget.

En ce qui concerne le travail, la règle c’est la semaine de de 40 heures, avec 1 ou 2 jours de congé. Il y a des CDD et des CDI. Les cotisations sociales sont peu élevées : 2% du salaire. La retraite, elle, arrive tôt : 55 ans. Il faut dire qu’il y a tellement de jeunes qui poussent derrière…

Travailler à Jakarta



La capitale économique indonésienne a d’autres atouts à faire valoir que Bali. Des expatriés qui sont attirés par Jakarta, il y en a beaucoup. Ce qui frappe en arrivant dans cette ville, c’est son dynamisme. C’est une mégalopole comme on l’imagine : des millions de personnes qui courent partout et toute la journée et des grattes-ciel à s’en donner un torticolis.

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Pour les expatriés qui veulent travailler, les principaux sièges des grandes entreprises sont là dans des secteurs comme l’énergie, les matières premières, les métaux précieux, la banque, l’assurance,la chimie… Et c’est toujours moins difficile de le faire dans la capitale qu’ailleurs, à condition d’avoir le profil recherché.

Le bon plan : si vous ne maitrisez pas grand chose à part l’anglais, sachez que la demande de cours particuliers pour cette langue explose à Jakarta. Largement de quoi mettre du beurre dans les épinards en attendant mieux.

Travailler sur l’ile de Java


C’est une île immense, où on retrouve beaucoup d’expatriés (il n’y a pas que monter une une affaire à Bali pour un français qui puisse rapporter de l’argent). Les villes qui embauchent à part Jakarta : Bandung (textile et commerce), Karawang (industrie), Cirebon (culture et tourisme), Yogyakarta (meubles en teck).

On retrouve sur l’île de Java beaucoup de grosses entreprises internationales dans les secteurs de l’informatique, de l’hôtellerie, de l’assurance, des télécommunications et des nouvelles technologies.

Faire un stage



Quant on est étudiant, on a envie, à juste titre, de découvrir le monde. Au niveau dépaysement et opportunités, l’Indonésie est clairement dans les destinations de tête. Il y a du potentiel et le pays fera sans doute partie des grandes puissances économiques des 20 prochaines années. On est là-bas si loin de la crise connue par la vieille Europe !

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La bonne nouvelle pour les stagiaires c’est le visa socio-culturel : c’est un des plus simples à obtenir, au contraire d’un visa de travail, qui lui est vraiment compliqué. On peut rester dans le pays jusqu’à 240 jours consécutivement, c’est l’idéal pour faire un stage de 6 mois.

Les formalités

Attention : le dossier de demande doit être déposé à l’ambassade de son pays de départ, avec les pièces suivantes :

  • La convention de stage
  • Son billet d’avion (AR)
  • Un passeport encore valide un semestre après la date de retour
  • Des photos d’identité
  • 40 euros (prévoir des espèces, les ambassades étant souvent dans des quartiers dépourvus de distributeurs automatiques)
  • Le bon formulaire, remplie.

Saisir les opportunités

Trouver un stage en Indonésie est ouvert à tous, à condition d’être un peu débrouillard. Rappelez vous que pour une entreprise, accueillir un stagiaire est une bonne opération : la personne est dynamique, peu regardante sur les horaires et sur la rémunération…

Le pays est plein de grandes entreprises, locales ou étrangères. Accueillir des stagiaires fait donc partie des usages. La façon la plus simple de trouver des offres est de passer par son école. Elles ont souvent des accords avec des entreprises locales.

Cela n’empêche pas de mener sa petite recherche de son côté, Internet ayant révolutionné les choses de ce côté là. C’était bien plus difficile pour nos parents ! Enfin, n’oubliez pas les candidatures spontanées, elle apportent parfois de belles surprises.

Créer une entreprise en Indonésie



L’entrepreneuriat est déjà une aventure par nature, alors en Indonésie, c’est carrément la ruée vers l’or ! Ce grand saut dans l’inconnu n’empêche pas de nombreux expatriés d’aller y tenter leur chance. Le tourisme restant le secteur où il y a le plus d’opportunités.

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La raison du succès ? Contrairement à d’autres pays d’Asie, un étranger qui souhaite démarrer un business en Indonésie n’est pas obligé de prendre un associé local, même si cela peut être plus simple pour gérer les rapports avec l’administration, d’une complexité presque imbattable de part le monde (les français sont des petits joueurs à côté). Mais si certains y arrivent, pourquoi pas vous ?

Implanter sa boîte dans le pays : ce qu’il faut savoir

Il y a différentes façons de le faire, seul ou à plusieurs. L’équivalent local de la SARL est la PT, qui exige un capital de départ minimum de 50 millions de roupies et au moins 2 associés. Mais pour un étranger qui veut rester le maître à bord (et détenir jusqu’à 99% du capital) il faut créer une PMA, après avoir monté sa PT. Si les associés ne doivent pas être forcément des indonésiens, c’est quand même plus simple avec eux.

Le processus est complexe mais pas insurmontable si on a de l’argent (au moins pour le capital minimum) et qu’on a trouver des actionnaires. Après, comme en France, il faudra ouvrir un compte dans une banque, faire sa déclaration aux impôts et faire légaliser sa société par le ministère approprié (c’est en principe le notaire qui s’occupe de ce dernier point).

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire

Derrière le paradis, la réalité est souvent abrupte quand on y est pas préparé. Avant de vous lancer, sachez que Bali et les autres îles indonésiennes n’ont pas que des bons côtés. Les visas, d’abord, peuvent prendre la forme de véritables casses-têtes chinois. La corruption, ensuite, peut donner des sueurs froides quand on ne sait pas bien comment la gérer. La pollution enfin, loin des plages idylliques, peut interpeller.

Les entreprises françaises en Indonésie

Elles ne sont pas si nombreuses qu’on pourrait le croire et la communauté française est peu développée en Indonésie : les anglais et les hollandais représentent la grande partie du contingent européen.

Mais de grandes entreprises françaises investissent quand même dans le pays : TOTAL et les banques : SG, BNP, LCL, ACCOR dans l’hôtellerie, AIR LIQUIDE dans la Chimie, DANONE, et BOUYGUES.

Heureusement, les échanges commerciaux progressent. Les entreprises françaises emploient maintenant plus de 40000 personnes.

Témoignages d’expats : ce qu’ils pensent vraiment de la vie en Indonésie


Car après tout, ce sont eux qui en parlent le mieux. On ne peut vraiment connaître un pays qu’en y ayant vécu quelques temps. Nous sommes allés pécher nos infos dans les blogs de ces voyageurs au long court. Beaucoup d’expatriés travaillent en ligne. Le business d’Internet a permis aux voyageurs de continuer à gagner leur vie, où qu’ils soient dans le monde.

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Vivre à Jakarta n’est pas la même chose que de s’installer à Ubud. La capitale indonésienne est polluée, et exténuante. Notre conseil : essayer de trouver votre logement le plus loin possible des grosses artères, car la circulation ne s’y arrête jamais ! Autre chose : la ville change à une vitesse incroyable. Heureusement que la nature n’est pas très loin.

Sinon, les indonésiens sont réputés pour être souriants et disponibles, calmes et avec beaucoup d’humour.

Cout de la vie sur place : quel budget ?

C’est sur qu’avec un salaire français, on est le roi du monde. Avec 1 euro, comptez 15000 roupies à ce jour. C’est le taux de change le plus intéressant depuis 10 ans.

Les prix :

  • Essence : 2,50 euros le litre.
  • Logement : une villa avec piscine, 800 euros par mois (se loue à l’année).
  • Location 2 roues : 70 euros par mois.
  • 1 repas dans la rue : 50 cts.
  • 1 petite course de taxi : 2 euros.
  • Embaucher quelqu’un à domicile : 150 euros par mois.

La vie courante est peu cher, c’est vrai. Mais n’oubliez pas dans le calcul de votre budget l’école, payante, et l’assurance maladie. Si on veut vivre confortablement en Indonésie et sans perdre ses habitudes occidentales, il faut avoir le budget qui va avec.