Éducation au Qatar : des sanctions pour les élèves absents

Les entreprises le reconnaissent : les élèves formés au Qatar ont un sens important des responsabilités et un sérieux dans leur travail. Cela tient peut-être à l’éducation dans ce pays, où le respect des règles et des professeurs est importants, un peu comme c’était le cas en France il y a plusieurs dizaines d’années. Seul l’absentéisme des très jeunes est préoccupant, même s’ils ont des circonstances atténuantes. Les établissements scolaires prennent rapidement des sanctions contre les élèves qui ne jouent pas le jeu. Etudier est une chance, ne la gâchons pas !

Les absents ont toujours tords


Avant de pouvoir étudier à l’université qatari, avec ou sans bourse d’études, il faut gravir les échelons, de l’école maternelle jusqu’au lycée français de Doha. Rappelons à toutes fins utiles, qu’à l’instar de nombreux pays européens, l’école y est gratuite mais aussi obligatoire.

Dans un pays où il y a de fortes chances que sa famille soit assez riche pour subvenir à ses besoins, certains parents ne voient pas l’intérêt d’envoyer systématiquement leur rejeton sur les bancs de l’école (minoritaires, fort heureusement), arguant qu’ils auront de toute façon assez d’argent pour s’en sortir. Et le ministère de l’éducation ne voit pas cela d’un très bon oeil, c’est pourquoi il a réagit assez vite (et fort) à ce phénomène d’absentéisme latent.

Les sanctions

Il y a des gouvernements qui agissent, fort, vite et bien, et le Qatar fait partie de ceux là. Mais avant de sévir, il faut informer, et sensibiliser à l’importance de l’école publique pour les jeunes élèves (de primaire, de maternelle, et les collégiens), ce qui a été fait d’une façon approfondie.

Après tout, c’est l’avenir du pays qui est en jeu. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’émirat est à la page, et maîtrise les rouages de la technologie, puisque des SMS ont été envoyés aux parents, les informant de ce qu’ils risquaient en cas de manquement.

Une absence d’une semaine sans justificatif, et c’est l’interdiction de passer les examens de fin d’année, et donc le redoublement. Les enfants rois vont donc devoir reprendre le chemin des écoliers, sous peine de passer leur vie sur les bancs. Les familles, voulant s’éviter des tracasseries et des complications obtempèrent.

Des conditions de rêves


Car apprendre à Doha n’a rien du bagne, le système scolaire veillant aussi à divertir ses élèves, pour qu’il y viennent avec plaisir. Une fois leur diplôme en poche, rappelons qu’il n’y a presque pas de chômage dans le pays, et que la croissance, supérieure à celle de la Chine, est enviée par l’occident. Travailler n’y est donc pas une obligation, mais doit être vu comme une source d’épanouissement, le pétrole pourvoyant pour sa part aux besoins de la population.

Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer… Pas de Charlemagne au Qatar, mais un pays qui avance à pas de géants d’une une économie mondialisée, et qui va avoir besoin de plus en plus de têtes bien pleines pour rester au sommet, même si la main d’oeuvre diplômée venue de l’étranger pourvoit pour le moment aux postes vacants.