Vivre et travailler en Arabie Saoudite: le guide pratique

Les expatriés français ou belges francophones en Arabie Saoudite travaillent dans tous les secteurs d’activité lucratifs. Qu’il s’agisse des centrales nucléaires (technicien), d’être chef dans un restaurant français, d’être conseiller dans une banque saoudienne, d’exercer comme architecte dans le BTP, ou même de travailler comme agent de sécurité ou en tant que boulanger-patissier.

Mais comment trouver un emploi en Arabie Saoudite ? Il faut commencer par obtenir un visa de travail, en postulant dans les sociétés françaises sur place ou dans les entreprises locales. A suivre, notre guide pratique pour habiter en Arabie Saoudite, et y travailler.

Le marché de l’emploi en Arabie Saoudite


La chance pour les étrangers, c’est que beaucoup de postes ne peuvent être pourvus localement. Il y a donc de la place pour trouver un emploi dans tous les domaines (même si les activités pour les femmes sont réduites), même si nous conseillons aux français d’immigrer en Arabie Saoudite seulement s’ils sont diplômés, la main d’œuvre venant du tiers monde étant très importante.

Etre cadre sur place est important, rapport au salaire et au coût de la vie. De plus, les postes importants permettent de trouver un travail avec un logement fourni, avoir un appartement à Riyad étant très compliqué autrement, d’où l’importance du logement de fonction. Attention à la durée du travail, il n’est pas rare de travailler plus de 42 heures par semaines, et cela 6 jours sur 7.

Mettre toutes les chances de son côté pour trouver un travail : comment postuler


Les anglophones vont être à la noce, pour les autres il y a les logiciels de traduction, car les CV doivent être rédigés en anglais, en mettant en évidence les moyens de contacter ses anciens employeurs, ce que les sociétés en Arabie Saoudite font presque toujours afin de s’assurer de la véracité des informations. Comme en France, la lettre de motivation doit être écrite à la main.

Les démarches administratives pour pouvoir travailler en Arabie Saoudite


Comme partout dans le monde, il faut un contrat de travail. C’est au sponsor, c’est-à-dire à son employeur de mettre la machine en marche et de déposer les dossiers. En fonction, le candidat obtiendra ou non son visa de travail. Par contre, une fois sur place, il faudra être préparé à laissé son passeport à son employeur qui a des démarches à effectuer.

Pour sortir du pays, il faut aussi un visa, et l’employeur doit le valider, d’où l’importance de bien s’entendre avec son patron… Pour le permis de conduire, il faudra échanger le sien sur place contre un permis saoudien.

vivre en arabie saoudite

Pour les femmes, c’est encore un peu plus complexe : pas de conduite, des vêtements longs et noirs, et ne pas circuler seule.

Pour être complet sur les visas de travail, sachez que votre passeport ne doit pas avoir de tampon venant d’Israël et qu’il faudra indiquer sa religion sur la demande. Certains examens médicaux seront sans doute aussi à prévoir.

Qui contacter sur place pour les démarches ou pour trouver du travail


Le premier interlocuteur peut être l’ambassade de France. Elle se trouve dans le quartier diplomatique. Son téléphone : 0096614880880

Les cabinets de recrutement :

  • Zahrat al Kairawan : 0096614651255
  • Manpower recruitment : 0096643223939
  • Wadi Hanefa : 0096614881539

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Comment réussir son entretien ?

Même si la personne qui vous reçoit est en costume traditionnel, ne vous en formalisez pas, et contentez vous du traditionnel costume bien coupé et de la cravate. Si c’est une femme qui vous reçoit, un petit signe de tête mais pas de serrage de main. Les entretiens se passeront en arabe et en anglais.

Les références passées sont très importantes pour les saoudiens, mieux vaut donc tenter l’aventure avec un CV blindé. Pour les heureux élus : un bon salaire, un logement, une assurance maladie et chaque année, un billet d’avion aller et retour gratuit.

Un gros pourvoyeur d’emploi : les prochaines centrales nucléaires en Arabie Saoudite


16 réacteurs nucléaires sont à venir jusqu’en 2030, notamment pour soutenir la croissance économique du pays, qui fonctionne aujourd’hui essentiellement grâce au gaz et à l’énergie solaire. Beaucoup d’emplois vont donc être créé, et il y aura des places à prendre pour les français qui rêvent de s’expatrier. Rappelons qu’Areva est partie prenant dans ce gros dossier.

L’Arabie Saoudite est sans doute moins attractive sur le papier que le Qatar et Dubaï mais le pays a des arguments à faire valoir.