On n’a jamais parlé autant des pays du golf depuis 2 ou 3 ans, il faut dire que ces derniers investissent de plus en plus dans le monde entier, et s’ouvrent aux autres pays, notamment via les compétitions sportives.
La crise qui sévit en Europe pousse les français jeunes diplômés ou ceux qui ne trouvent pas de travail dans l’hexagone à s’expatrier au Qatar, à Dubaï ou à Abou Dhabi qui sont les destinations les plus prisées actuellement, à condition de parler l’arabe ou d’avoir un bon niveau d’anglais. Ces nouveaux eldorados attirent beaucoup d’étrangers et en particulier les français qui rêvent à une meilleure qualité de vie et à un salaire plus important.
Les jeunes diplômés rêvent du Qatar et de Dubaï
Ce sont les postes de responsables qui sont les plus prisés par les français qui viennent d’être diplômés. On les embauche pour développer des outils, et participer à de gros projets qui sont professionnellement très excitants.
Le dynamisme des pays du golf fait qu’il s’agit souvent de postes à responsabilités et que l’évolution de carrière est très rapide au Qatar comme à Abou Dhabi. Il n’est pas rare de voir certains jeunes évoluer très vite au bout d’un an et même de se faire débaucher par une autre entreprise sur place.
Un changement de vie
Les jeunes doivent voyager, découvrir le monde pour en comprendre les enjeux, et les émirats et ses voisins sont devenus aussi attractifs que les grandes nations asiatiques et européennes. C’est là qu’on crée son réseau et qu’on se forge une expérience solide.
Bien préparer son départ
Le Qatar, Dubaï et Abu Dhabi sont des pays qui n’ont rien à voir sur le mode de vie et sur le travail en comparaison de ce qu’on peut connaître en France. C’est pourquoi, avant de se lancer dans une telle aventure, il faut énormément se renseigner sur les conditions de vie sur place, sur la couverture sociale et sur les offres d’emploi auxquelles il est possible de postuler. Pour vous aider, veuillez consulter nos dossiers spéciaux :
Mais ne vous y trompé pas. Ce sont des grands pays de culture et les découvertes vont y être légions ! Reste que les traditions, les lois et les tabous sont différents, et que pour ne pas faire d’impair sur place, il faut s’y préparer en amont.
Si vous voulez acheter sur place, je vous invite à lire cet article : tout savoir sur l’emprunt à Dubaï.
S’expatrier, un gros plus pour son CV
Une expérience à l’étranger est toujours bien vue des recruteurs, surtout quand elle a porté ses fruits en terme d’investissement personnel et de responsabilités. Les postes doivent presque toujours être gérés en anglais, ce qui prouve la capacité du candidat à maîtriser cette langue au niveau professionnel. Et puis, avoir une ouverture d’esprit est toujours un gros plus quand est mis en face d’une rude concurrence pour obtenir un bon poste.
Les français sont fous du Qatar
En seulement quelques années, le Qatar est devenu le pays dont tout le monde parle, et tout semble lui réussir actuellement. Pourtant, les conditions climatiques ne laissaient pas présager un tel développement, mais c’était sans compter sur la pugnacité des qataris.
C’est pourtant un tout petit pays, mais ses réserves colossales de gaz l’ont fait devenir très grand. Et la grande force du Qatar c’est de ne pas rester sur ses acquis, et de se servir de cet argent pour investir dans le monde entier sur des projets rentables qui montrent le sens aigu des affaires qu’ont les qataris. Et ce n’est sûrement que le début.
La France fait partie des pays où le Qatar investi le plus, notamment dans le sport à travers l’équipe du PSG. On parle donc beaucoup de lui dans la presse, le plus souvent en bien, et cela arrive forcément à l’oreille des jeunes diplômés qui veulent changer de vie et partir à l’aventure. Le Qatar fascine, et les projets sur place sont tellement ambitieux qu’il serait dommage de ne pas y postuler.
Tout est possible au Qatar, et en particulier de gagner beaucoup d’argent (les salaires sont en moyenne doublés par rapport à la France, même si on travaille beaucoup plus pour cela), même pour les étrangers qui tentent le coup.
Un eldorado seulement si on a un bon travail
Le visa de travail est le sésame pour pouvoir entrer au Qatar. Pour l’avoir, il faut d’abord décrocher un job, mais la liste des offres d’emplois s’allongent un peu plus chaque jour, signe du dynamisme du pays.
Beaucoup de français veulent travailler au Qatar, mais beaucoup d’entre eux veulent également y monter leur société.
Les avantages d’être en poste à Doha sont nombreux, et c’est aussi ce qui fait la différence : véhicule de fonction, logement, primes et billets d’avions pour rentrer au pays.
Des projets pharaoniques : l’île de Saadiyat à Abou Dhabi
Il s’agit d’une petite île sur la côte de l’émirat mais qui est devenue un véritable concentré d’institutions culturelles. Rappelons que c’est là qu’en 2015, le Louvre ouvrira son nouveau musé. En 2017, pour l’art contemporain, c’est le musé Guggenheim qui prendra sa suite.
Ce développement va faire rayonner le pays à l’international, mais aussi créé une masse d’emplois dans la culture. Et pour les étudiants français dans ce secteur, un peu bouché dans l’hexagone, c’est une porte d’entrée dans la vie professionnelle qui fait saliver. Cela va encore renforcer les relations entre la France et les Emirats Arabes Unis.
S’expatrier, oui. Un rêve, oui. Mais attention : pas dans n’importes quelles conditions. Il faut privilégier les postes d’encadrement, ceux qui offrent des avantages en plus du salaire.